Le Salon international de l'implantation commerciale et de la distribution (Mapic) qui s'est déroulé récemment a été l'occasion de faire un point sur ce que l'on appelle les centres "verts" qui permettent de réduire au moins de moitié la consommation d'énergie par rapport à des centres classiques, par l'optimisation de l'isolation, la récupération de l'eau de pluie, le recyclage des déchets ou l'utilisation d'ampoules à basse consommation. Ces centres "fabriquent" le reste d'énergie nécessaire à leur fonctionnement grâce à des membranes photovoltaïques sur les toitures.
« Nous avons commencé à prendre conscience il y a cinq ans que l'ensemble de notre profession avait défiguré les entrées de villes en France avec ces « boîtes à vendre » offrant une notion assez minimaliste de l'architecture, de l'urbanisme, du paysage et de l'environnement », explique Antoine Frey, président du directoire d'Immobilière Frey. Cette foncière a présenté au Mapic un de ses centres "verts", qui va ouvrir ses portes à Soissons en 2010. Elle devrait ouvrir des centres du même type près de Lille, de Toulouse et de Madrid d'ici 2011. Le surcoût de telles opérations s'élève à 25% par rapport à la moyenne. Idem pour le retour sur investissement plus long, de 10 à 12 ans pour un supermarché intégrant des initiatives de développement durable contre une moyenne de 7 à 8 ans pour un supermarché classique. Plus d'info