"A moins que les politiques gouvernementales évoluent, la demande mondiale d'énergie augmentera de 55% d'ici 2030. En dépit de toute l'attention accordée à l'éolien, au bio, au solaire, la réalité est que nous nous dirigeons toujours vers un avenir dépendant des énergies fossiles: 84% de la croissance proviendra du pétrole, du gaz et du charbon", a souligné Nobua Tanaka, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) lors d'une Conférence sur le pétrole et le gaz en Norvège.
Selon l'agence Reuters, Nobua Tanaka a aussi jugé que l'objectif d'une réduction de 50% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) affiché par le G8 était réaliste mais qu'il serait très difficile à atteindre. Pour y parvenir, a-t-il expliqué, il faudrait investir environ 45.000 milliards de dollars, soit l'équivalent de 1% du produit intérieur brut mondial, pour construire notamment 17.000 grandes turbines éoliennes et 32 centrales nucléaires chaque année d'ici 2050. Le sie de l'AIE