Tecsol blog

Cendrillon surfe sur le web pour financer son carrosse solaire

Depuis le lundi 7 avril, le Groupe Banque Populaire s'est doté d'un site Internet qui  a pour objectif de mettre en exergue la capacité de la banque à accompagner les particuliers, professionnels et collectivités dans leurs projets écologiques et économiques en matière notamment d'habitat, de transport et d'agriculture. Ce nouveau site internet est l'illustration de l'offre du groupe Banque Populaire en matière de placements et de financements dans le domaine du développement durable. Sa page d'accueil permet notamment de découvrir une « maison écologique interactive » intégrant tous les matériaux indispensables (chauffage, isolation…) et les solutions de financement associées.

Le site comprend trois rubriques majeures qui couvrent l'ensemble du sujet du développement
durable :
-La rubrique Particuliers est axée principalement sur l'éco habitat, les produits bancaires
associés (LDD, PREVair) et sur l'épargne solidaire.
-La rubrique Entreprises, Professionnel, Collectivités a pour but de présenter les opportunités
et les solutions bancaires apportées par le Groupe dans le domaine du développement durable.
-La rubrique « Finance et développement durable », source d'informations destinée aux
échanges sur ce thème qui intéresse étudiants et professionnels. Elle comprend aussi des
actualités et des témoignages sur le sujet.
Il est à noter que le Groupe Banque Populaire a été précurseur dans le domaine en lançant sa première offre « développement durable » en 1989 en Alsace avec le prêt écologique PREVair. Voir le site

Quelle heure est-il Leonardo ? 11h59

Voici la bande annonce du film événement de Leonardo Di Caprio, « La 11ème heure, le dernier virage». Et autant dire qu'à travers ces bribes d'images apocalyptiques, le mot urgence semble même empreint d'angélisme. N'est-il pas trop tard ? Tout juste. Le compte à rebours est bien entamé. 11h59. Dans une minute, espace temps dérisoire de l'humanité au regard des évolutions du cosmos, la bombe climatique va nous exploser au visage. Le temps presse.

Et le film de donner quelques solutions face à ce qui deviendrait inéluctable si l'on ne faisait rien. Des experts scientifiques, des savants comme Stephen Hawking, des spécialistes du développement durable comme William McDonough, des penseurs ou des politiciens de réputation internationale établissent des constats et élaborent des pistes pour sortir de l'aporie écologique au sein de laquelle notre planète bleue est plongée. Disponible prochainement et exclusivement sur internet en cliquant ici

LISA Airplanes, la construction d'un rêve solaire

La société LISA Airplanes est issue de la passion de deux hommes pour l'aviation, Erick Herzberger et Luc Bernole. En 2002, ils font émerger l'idée de nouveaux concepts d'avions de loisir avec l'AKOYA et l'Hy-Bird. Récompensée au Concours National de la création d'entreprise innovante pour son aile Ri&Flex brevetée, LISA Airplanes naît en 2004 sur le site de Savoie Technolac près de Chambéry. Après des premiers essais concluants, l'avion Multi-Access AKOYA rentrera dans sa phase d'industrialisation au second semestre 2008.

Mais le rêve est ailleurs, dans un pied de nez à Icare, où le soleil devient l'allié et non plus le fossoyeur du mythe. LISA rêve d'un avion solaire : l'Hy-Bird . L'Hy-Bird utilisera la même structure d'avion que celle de l'AKOYA, dont les essais ont permis de valider les performances aérodynamiques. D'ici l'automne 2008, pour la première étape d'assemblage, seules les batteries rechargées à l'énergie solaire (cellules photovoltaïques) équiperont l'appareil nommé Hy-Bird-E. L'objectif est de finaliser la mise au point du moteur électrique sur l'avion en vol et de compléter les données nécessaires au développement de l'Hy-Bird.

L'assemblage définitif et les tests, intégrant les réservoirs d'hydrogène et d'oxygène, qui alimentent la pile à combustibles, interviendront dans une seconde phase, courant 2009. A partir de cette date, l'Hy-Bird, prendra son envol en effectuant les premières étapes de faisabilité de son Tour du Monde. En Europe, d'abord, ces premières étapes permettront de faire une campagne d'essais « grandeur nature », mais également de présenter l'Hy- Bird, ses technologies, ses valeurs, et ses partenaires dans plusieurs pays, où l'intérêt pour les énergies nouvelles est grandissant.
Accès au rêve

La part d'ombre de l'euphorique marché du solaire

Début septembre 2006, nous vous annoncions la reprise d'une usine Samsonite dans le Nord de l'Hexagone, à Hénin-Beaumont, un bassin d'emploi traumatisé par les fermetures d'usines à répétition. Cette usine avait été cédée à l'époque à la société Energy Plast. Les repreneurs, Jean-Jacques Aurel et Egon Schrick, devaient conserver l'ensemble des 202 salariés du site en se lançant dans la fabrication de panneaux solaires, les techniques d'injection plastique pour le photovoltaïque étant similaires à celles utilisées pour la fabrication des bagages. Qu'en est-il un an et demi plus tard ? C'est la désillusion. De panneaux solaires, personne n'en a vu l'ombre d'un seul. Les moyens mis en place ont été insuffisants pour garantir le changement d'activité et sa viabilité.

Pire, depuis le 16 février, l'entreprise Energy Plast a été placée en liquidation judiciaire. Le comité d'entreprise a engagé une procédure devant le tribunal de grande instance de Paris pour obtenir la nullité de la cession par l'ancien propriétaire Samsonite. Le CE l'accuse de « fraude » lors de l'opération et a demandé « l'extension de la liquidation judiciaire à la totalité du groupe ». Selon le CE, Samsonite souhaitait se séparer de l'usine sans passer par un plan social, qui lui aurait coûté entre 15 et 30 millions d'euros. A vouloir faire croire aux salariés à une éclaircie via l'industrie du solaire, les repreneurs ont, semble-t-il, dupé les salariés et par ailleurs entaché une industrie en plein essor et apprécié du grand public qui n'avait pas besoin d'une telle publicité.

Ecole Marquèze, première école zéro énergie

En marge des dernières rencontres « bâtiment & énergie » qui se sont tenues au Palais de la Bourse à Paris, en novembre dernier, Enerplan l’association des professionnels de l’énergie solaire a organisé une série de visites de bâtiments exemplaires. C’est le cas de le l’école « Marquèze » en Île-de-France qui a fait l’objet du film produit par l’association.

Le Japon, leader mondial du photovoltaïque

Depuis des dizaines d'années, le pays du Soleil-Levant, très dépendant des énergies fossiles, investit massivement dans l'énergie solaire et les capteurs photovoltaïques. En 2030, le Japon produira 10 % de son électricité grâce à l'énergie photovoltaïque. Cela représentera un total de plus de 100 gigawatts ». La prévision émane de la très sérieuse agence japonaise pour les nouvelles technologies de l'énergie (Nedo) dépendant du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie nippon (Meti). Le japon compte ainsi une dizaine d'industriels producteurs de cellules, dont quelques géants de l'industrie électronique : Sharp, Kyocera, Sanyo, Mitsubishi, MHI. Avec depuis peu un nouveau venu de poids : Honda. En novembre 2007, le constructeur automobile a commencé la production de cellules dans sa filiale spécialisée (Honda Soltec).

Les Japonais font donc actuellement partie des leaders mondiaux de cette technique. En 2007, la part du marché mondial des industriels nippons du secteur était de 36 %. Selon un récent rapport de l'ambassade de France à Tokyo (1), le Japon possède 30 % des installations solaires mondiales avec un parc installé d'environ 1,7 gigawatt. D'ici à 2010, cette production d'électricité devrait atteindre 3.360 mégawatts sur un total mondial estimé à cette date à 9.980 mégawatts. Selon les experts japonais de la Nedo, en 2030 les modules installés dans le pays représenteront une superficie d'environ 1.000 kilomètres carrés. Jamais alors le pays n'aura mieux porté son surnom, de pays du Soleil-Levant.

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Leclerc met le soleil en rayon

Si les écologistes les plus engagés déplorent l'existence de fermes solaires sur des terres agricoles, ils devraient en revanche se féliciter de parcs solaires qui recouvrent les parkings asphaltés des supermarchés. Ces espaces livrés à une clientèle motorisée friande d'activité commerciale représentent auourd'hui des surfaces à exploiter. C'est ce qu'est en train de réaliser le centre commercial E.Leclerc de Saint-Aunès à côté de Montpellier (34). Conergy France installe depuis quelques semaines 5 472 panneaux solaires photovoltaïques (8160 m²) pour 1,1 MWc de puissance sur le parking de la grande surface. Cette installation solaire est intégrée en ombrières, sur des supports très design à ossature bois.

Les modules Conergy (rendement de 14,2%) produiront 1,42 GWh/an, soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de plus de 400 familles qui consomment 3500 kWh par an hors chauffage. Ils seront associés à deux onduleurs haute performance SMA et un transformateur dont le poids atteint les 41 tonnes. Ces 5 472 panneaux solaires bénéficieront des structures d'intégration Conergy SolarDelta, garantissant une étanchéité parfaite et une harmonie esthétique exemplaire. Quid de la notion d'intégration qui permet l'achat du kWh à 0,57 euros ? Elle est acquise. L'installation devrait rapporter annuellement à son propriétaire plus de 800 000 euros. De qui amortir dans des temps raisonnables l'investissement de sept millions d'euros nécessaire au montage du projet !

Ces ombrières, en préservant la fraîcheur des voitures, limiteront la pollution générée par la climatisation tout en produisant une électricité 100% propre. Cette électricité produite par les systèmes solaires représentera l'économie annuelle de plus de 1 655 t de Co2 (équivalent à environ 550 voitures sur la base de 3 tonnes de CO2 par an par voiture.
Conergy s'impose aujourd'hui comme l'un des leaders européens du photovoltaïque avec 70 000 projets dans 26 pays. Grâce à ce type d'installation au sein un centre commercial, l'énergie solaire sort de son milieu spécialisé et rentre dans le quotidien concret des français. L'alternative est désormais accessible et profitable. Une belle étape à souligner.
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Interview de Chantal Jouanno dans Plein Soleil

La nouvelle présidente de l'Ademe a donné une longue interview au magazine Plein Soleil qui sort lundi prochain. Elle évoque notamment les tarifs photovoltaïques ainsi que l'idée du fonds chaleur. Extraits :
« La prime à l'intégration de 0,25 €/kWh est une excellente idée que nous n'avons pas à regretter. Le marché est en train de s'accélérer et, si j'en crois les statistiques d'ERDF sur les demandes de raccordement, le marché français devrait dépasser les 100 MW en 2008. Par ailleurs, nous voyons apparaître de plus en plus de nouveaux produits industriels répondant réellement aux critères d'intégration au bâti. Il est toutefois exact que certains pays européens progressent plus vite que la France et le développement industriel français dans ce secteur pourrait en pâtir. Dans le cadre du Grenelle, le comité opérationnel « énergies renouvelables » a suggéré que la France adopte un tarif intermédiaire entre 0,30 et 0,55 €/kWh pour les générateurs photovoltaïques liés à un bâtiment, sans nécessairement être intégrés. Cette idée me semble intéressante car elle permettrait un développement du marché en évitant un emballement qui serait finalement nuisible à la facture du consommateur d'électricité ».

« L'usage de la chaleur renouvelable (solaire, biomasse, géothermie) se développe de façon dynamique dans le secteur de l'habitat individuel grâce au crédit d'impôt. Dans les autres secteurs, entreprises ou collectivités, les seules incitations financières sont les aides de l'ADEME et des collectivités locales, en particulier les Régions. Le développement est limité par la disponibilité budgétaire de ces institutions qui ne sont pas à la hauteur des objectifs affichés. La création d'un Fonds Chaleur, actée dans les conclusions du Grenelle de l'Environnement, vise à apporter aux entreprises et aux collectivités la visibilité sur les aides financières qui doivent permettre d'assurer une rentabilité aux projets de valorisation thermique d'énergies renouvelables. C'est environ 25 % de l'objectif des 20 Mtep qui devrait pouvoir être satisfait grâce à ce Fonds. Le Comité Opérationnel « énergies renouvelables » du Grenelle propose que l'ADEME soit l'opérateur de ce Fonds, ce qui est une fois encore l'exemple de ce rôle de pionnier que l'agence doit jouer ».

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Plein Soleil de mars 2008. www.plein-soleil.info

EDF EN renforce ses approvisionnements avec Nanosolar

Grâce à son entrée en bourse réussie, EDF Energies Nouvelles dispose d'un coquet capital qui lui permet d'investir à tout va dans ses approvisionnements en matière de modules photovoltaïques. Dans ce contexte, la société vient de signer un accord-cadre d'approvisionnement en panneaux photovoltaïques avec la société américaine Nanosolar. Cet accord prévoit notamment qu'EDF Energies Nouvelles aura accès, à partir de 2009, à une partie de la production des panneaux de Nanosolar. Par ailleurs, cet accord-cadre se double d'une prise de participation de 50 millions de dollars via EDF Energies Nouvelles Réparties dans Nanosolar, une société américaine de la Silicon Valley qui exploite une technologie innovante de fabrication de cellules photovoltaïques films minces par impression au Cuivre Indium Gallium Sélénium (CIGS).

Ls statégie d'achat et d'approvisionnement des responsables d'EDF EN s'inscrit dans un marché du solaire photovoltaïque où la réduction des coûts de production représente un enjeu majeur. Via cette politique agressive, EDF Energies Nouvelles s'assure ainsi un approvisionnement de panneaux à des prix compétitifs. « Ces panneaux permettront notamment à EDF Energies Nouvelles de développer son activité solaire en Amérique du Nord", a précisé le groupe. Parallèlement à la signature de cet accord, EDF EN, à travers sa filiale EDF Energies Nouvelles Réparties, a donc participé à la levée de fonds réalisée par Nanosolar sous forme d'un placement privé afin de financer l'accélération de son développement. Cet investissement s'élève à 50 millions de dollars (31 millions d'euros).
Le site d'EDF EN

Quiberon : une nouvelle piscine solaire

A Quiberon, la nature et l'environnement font partie du patrimoine. La presqu'île qui vit au rythme de la pêche et du tourisme a donc tout intérêt à favoriser les actions en faveur du développement durable. La Ville de Quiberon l'a bien compris. Ne vient-elle pas de mettre en service une piscine municipale réalisée suivant une démarche Haute Qualité Environnementale, sans labellisation toutefois. Une piscine où le solaire thermique apporte sa contribution écologique.

Le chauffage de l'eau, l'eau sanitaire et l'eau des bassins est en partie assuré par les 125 m² de panneaux solaires thermiques Viessman installés sur la toiture terrasse des vestiaires. Leur inclinaison est de 45° avec une orientation sud-sud-ouest. La surface de capteurs a été définie pour couvrir à minima 65% des besoins d'eau chaude sanitaire. Une surface supplémentaire a été rajoutée en fonction des disponibilités dimensionnelles de la toiture terrasse mais en évitant tout surdimensionnement notamment sur le fonctionnement en été. Justement, lorsque les besoins en eau chaude sanitaire sont comblés surtout pendant la période estivale, l'énergie disponible sur les capteurs solaires est apportée aux deux bassins intérieurs en fonction des besoins thermiques (perte par évaporation principalement). De quoi éconmiser 22 tonnes de CO2 chaque année !