Dans son édition du mercredi 30 janvier, le journal « Les Echos » se penche sur le marché photovoltaïque en France. On y apprend ainsi que ce marché très dynamique pourrait, dès cette année, dépasser l'objectif fixé pour 2010 par le cadre réglementaire français, à savoir 160 MW de capacité installées en France. Problème : l'obligation d'acheter ne s'applique que jusqu'à cet objectif de 160 MW. Au-delà, mystère et boule de silicium.
Que va faire l'état, alors que certains industriels commencent à évoquer une zone d'incertitude ? « Les Echos » donne alors la parole à Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables à l'Ademe qui se veut rassurant sur le devenir des tarifs d'achat. « L'atteinte de l'objectif ne signifie pas que les tarifs deviennent caducs, tempère-t-il. Elle permet à l'Etat de les arrêter, mais s'il y a une incertitude formelle, il n'y a pas d'incertitude politique : on imagine mal le gouvernement cesser de soutenir les énergies vertes après le Grenelle de l'environnement ! » Pour une fois que l'énergie solaire superforme en France, il ne faudrait pas lui mettre des bâtons dans les rayons.