Tecsol blog

La plus puissante ferme photovoltaïque de France sera installée en Guyane

Séchilienne-Sidec a signé avec la ville de Saint-Laurent du Maroni représentée par son Maire Monsieur Léon Bertrand, ancien ministre du tourisme, une convention de mise à disposition de terrains pour l'implantation d'une ferme photovoltaïque d'une puissance de 12 MW, à mettre en service au début de 2009. Il s'agit, dans le domaine de la production d'électricité d'origine solaire, de l'opération la plus importante jamais annoncée en France à ce jour.

Elle se situe dans le contexte de la stratégie de croissance accélérée mise en œuvre par Séchilienne-Sidec dans cette branche des énergies renouvelables, où le groupe a déjà :
- en exploitation, des installations photovoltaïques d'une puissance de 1,2 MW, parmi lesquelles la centrale actuellement la plus puissante sur le territoire national, qu'il a mise en service à La Réunion ;
- en construction, d'autres centrales photovoltaïques totalisant une puissance de 14,3 MW ;
- en développement et à l'étude, des projets d'une puissance totale proche de 90 MW, dont le tiers environ a donné lieu ou est en instance de donner lieu à la signature de conventions de mise à disposition des surfaces d'implantation (toitures ou terrains).

Les objectifs que le groupe s'est assignés pour l'énergie photovoltaïque portent sur l'installation d'équipements d'une puissance de 7 MW en 2007, 30 MW au moins en 2008 et 40 MW au moins chaque année à partir de 2009 dans des zones-cibles sélectionnées : Départements d'outre-mer, régions méridionales de l'Hexagone, Europe du Sud (Italie, Espagne, …). L'investissement prévu à ce titre est de 650 millions d'euros sur la période 2008-2012 et s'inscrit dans le cadre d'un ensemble de projets d'investissements d'un montant de 1,150 milliard d'euros, dont 400 millions d'euros pour de nouvelles centrales thermiques et 100 millions d'euros pour de nouveaux parcs éoliens.

le site de la société

Les prix freinent le chauffage renouvelable

Les énergies renouvelables séduisent mais le principe de réalité économique s'impose. C'est ce qui ressort d'enquête de Batim-Etudes commanditée par l'association des professionnels pour un chauffage durable "Energies et Avenir". En effet, plus des deux tiers des particuliers faisant construire une maison souhaitent installer un chauffage à énergie renouvelable, mais y renoncent, généralement en raison du surcoût. Ainsi, 68% des personnes ayant fait construire leur maison au cours du premier semestre 2007 auraient préféré recourir à un système de géothermie/pompe à chaleur ou solaire mais, au final, "ces deux solutions ne représentent que deux installations sur dix", montre l'étude.

Une forte majorité de particuliers et de constructeurs/promoteurs choisissent donc leur mode de chauffage en fonction du coût d'installation, à l'avantage de systèmes fortement émetteurs de gaz carbonique et peu compatibles avec les énergies renouvelables, comme le chauffage électrique direct explique cette enquête. "Le recours systématique au chauffage électrique direct va limiter notre capacité à faire baisser les émissions de CO2 dans le bâtiment, car l'électricité utilisée pour le chauffage vient principalement des centrales thermiques. Le chauffage central à eau chaude permet au contraire le développement des énergies renouvelables (géothermie, solaire, bois/biomasse, agrocombustibles) et accompagne les efforts consentis en matière d'isolation des logements" explique sans détours Hervé Thelinge, Président d'Energies et Avenir.

Jeudi 11 octobre 2007 : première journée du développement durable

La première journée du Développement Durable se tiendra à Paris, à la Bourse du Commerce, le jeudi 11 octobre 2007. Réservée aux professionnels, elle doit leur permettre de trouver plusieurs solutions rapidement applicables à l'entreprise : des économies d'énergie, à l'engagement social, du traiteur bio à la motivation des salariés, de la compensation carbone à la communication externe, des achats à l'innovation. Nathalie Kosciusko Morizet, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, assistera à l'une des dernières conférences à partir de 16h30, puis clôturera la journée par une prise de parole.

Organisé à l'initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, en collaboration avec MLG Events, cet évènement consacré au Développement durable s'articulera autour de treize ateliers d'une heure, d'une plénière et de 40 stands. Des solutions concrètes seront proposées pour chaque type d'entreprise des PME aux grands groupes et pour l'ensemble des corps de métier: DRH, Communication, Achats et Services généraux, Production, Finance, etc… De 1500 à 2500 décideurs sont attendus de 9h à 18h. Pour le déjeuner, de la cuisine bio sera proposée à l'heure du déjeuner avec participation. Le lieu idoine pour donner l'exemple !

Bertrand Delanoë se voit en roi soleil à Paris

Les énergies renouvelables sont-elles des alliées si précieuses jusqu'à faire gagner des élections ? La question est posée. Bertrand Delanoë, maire PS de Paris et candidat à sa propre succession, en est vraisemblablement persuadé. Il veut, en tous les cas, faire de Paris la "capitale mondiale de l'énergie solaire", avec des panneaux photovoltaïques installés "partout où c'est techniquement possible" après le lancement d'une première installation solaire dans la Zac Pajol.

C'est l'une des mesures qu'il préconise dans un pré-projet mis en ligne mercredi dernier sur son site Internet, où il invite les Parisiens à l'aider à "écrire la suite" après un mandat 2001-2008 marqué par des objectifs selon lui "tenus, et même au-delà dans bien des cas". Après avoir fait du Velib' son dada, Bertrand Delanoë roule maintenant pour l'énergie solaire. Vous avez dit le roi soleil ?
Le site de Bertrand Delanoe

Solar Islands

Le CSEM (Centre Suisse d'Electronique et de Microtechnique) a signé avec le gouvernement de Ras Al Khaimah (RAK), l'un des sept états des Emirats arabes unis (EAU), un contrat pour le développement d'un prototype d'« île solaire ». Financé à hauteur de 5 millions de dollars américains par le gouvernement de Ras Al Khaimah, ce projet a pour but de vérifier un concept de transformation d'énergie solaire en hydrogène et électricité, à grande échelle et à moindre coût. Il est projeté de construire de vastes « îles solaires » flottantes sur la mer. Ces îles flottantes géantes seront équipées de panneaux solaires qui transformeront l'énergie solaire en électricité et/ou en hydrogène. Un prototype d'une telle île, équipée de panneaux thermo-solaires, sera construit et testé dans le désert des Emirats arabes unis. Le CSEM et sa filiale des Emirats ont été chargés de la réalisation de ce projet par la Ras Al Khaimah Investment Authority (RAKIA). Le projet sera dirigé par le centre CSEM de Suisse Centrale CSEM à Alpnach.

Le concept des îles solaires repose sur des brevets qui ont été déposés par le CSEM; le présent contrat accorde également à la RAKIA le droit d'exploitation. La construction du prototype débutera dans la deuxième moitié de cette année. La première île sera construite en forme de cercle d'un diamètre de 100 m. Elle sera construite dans le désert, elle « planera » au-dessus du sol et pivotera pour suivre le soleil. Un canal rempli d'eau permettra au cercle extérieur de l'île de « flotter ». Du point de vue conceptuel, la plate-forme correspondra exactement aux îles solaires qui seront construites à la surface de la mer. La construction du prototype sur terre ferme plutôt que sur la mer facilitera la mise en évidence de la faisabilité du projet. La mise en marche du prototype est prévue pour la fin 2008. Il comportera, entre autres, un réservoir d'énergie thermique et produira de l'énergie 24 heures par jour, indépendamment du jour ou de la nuit. Le coût visé du site du prototype est fixé à moins de 100 dollars par m². La performance maximale sera de 1 MW, la performance moyenne se situera autour de 250 kW. On attend une production d'énergie de 2.2 gigawatt-heure par an.
le site du csem

Les dix propositions du SER au Grenelle de l'Environnement

Le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) apporte sa contribution à la grande consultation nationale du Grenelle de l'Environnement. Le rapport du groupe de travail n°1
présenté Jean-Louis BORLOO reprend ainsi les principales propositions du Syndicat. Désormais, ces rapports et leurs principales conclusions vont être débattus en région.
Voici les dix propositions pour le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie. En détail :

Proposition n°1 Mieux intégrer les énergies renouvelables
dans la Réglementation Thermique 2010 (RT 2010)
et dans la réglementation des bâtiments
Proposition n°2 Généraliser la fiscalité écologique
Proposition n°3 Développer la chaleur collective renouvelable
Proposition n°4 Soutenir les énergies renouvelables électriques
Proposition n°5 Prendre en compte de manière prioritaire
les énergies renouvelables électriques sur le réseau électrique
Proposition n°6 Impliquer fortement les collectivités locales
Proposition n°7 Inciter à l'utilisation de transports propres
Proposition n°8 Favoriser l'émergence de filières industrielles
Proposition n°9 Mettre en place de grandes actions de formation,
de sensibilisation et de communication
Proposition n°10 Pérenniser et développer les marchés des énergies renouvelables
dans les départements et les collectivités d'outre-mer
www.enr.fr

Première centrale solaire photovoltaïque sur les bords de la Méditerranée

Le journal l'Independant du Midi, dans son édition du mardi 2 octobre, annonce à sa une la prochaine implantation d'une centrale solaire photovoltaïque au sol de grande envergure sur la commune de Toreilles dans les Pyrénées-Orientales. Alors qu'il œuvre depuis quelques mois à la renaissance de la centrale Thémis en Cerdagne, dans les montagnes des Pyrénées-Orientales, le bureau d'études Tecsol, installé à Perpignan, a donc lancé avec la complicité de Louis Carles, maire de Toreilles, une étude pour la réalisation de ce projet. Le dossier a été validé en conseil municipal le jeudi 27 septembre.

Cette centrale qu s'étendra sur six hectares de terrain appartenant à la municipalité totalisera 17 300 m² de surface de capteurs. Elle affichera une puissance de 2,23 MWc. La production annuelle est estimée à plus de 2,7 millions de kWh par an soit l'équivalent de ce qui est consommé sur la commune de Toreilles. L'électricité sera revendue à EDF au tarif de 0,30 euros le kWh.

Le permis de constuire sera déposé en décembre 2007 pour un début des travaux prévu en juin 2008. La centrale devrait être raccordée dans un peu plus d'un an, en décembre 2008. Le coût d'un tel projet : dix millions d'euros. Avec cette centrale, Louis Carles est éligible au Grenelle de l'environnement dont l'une des réunions se tiendra à Perpignan en octobre, Perpignan qui héberge également le siège du pôle de compétitivité DERBI (Développement des Energuies Renouvelables dans le Bâtiment et l'Industrie). Le solaire se sent bien dans les Pyrénées-Orientales qui est aussi un pays de soleil.

Solaria Systems ne manque pas d'air … chaud

Solaria Systems est une entreprise corse, créée il y a 7 ans, dont la vocation est d'utiliser les nouvelles technologies pour tirer le meilleur parti de l'énergie solaire. Sur la base de cette philosophie, l'entreprise a créé en 2000 son produit-phare, « CASA », (Capteur à Air Solaire Autonome) destiné à ventiler les maisons ou locaux avec de l'air chaud, sec et sain, issu à 100% de l'énergie solaire. Les qualités révolutionnaires de ce nouveau produit, ses performances et ses promesses ont rapidement intéressé EDF, qui s'est associé au projet, afin d'accompagner son développement commercial.

Depuis le 15 septembre, en avant-première, Solaria Systems déploie ainsi son « CASA » sur les régions Aquitaine et PACA, afin de tester son accueil par les consommateurs, avant de le distribuer dans tout l'hexagone. Pour un investissement de départ de 1 130 euros TTC, les propriétaires de ce panneau solaire nouvelle génération pourront profiter d'une température agréable dans une pièce ou un espace de 30m2. Le CASA permet d'éliminer l'humidité en renouvelant l'air intérieur et de préserver ainsi la santé des occupants, le patrimoine mobilier et immobilier. Totalement autonome (100% solaire, pas de raccordement au réseau électrique), et parfaitement économique (pas de frais de fonctionnement), le produit CASA préfigure ainsi pour le grand public la révolution des prochaines années, et la vulgarisation des installations basées sur les énergies renouvelables.

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Une entreprise d'avenir qui prouve que le solaire ne perd pas le Nord

La quinzième édition française du concours de l' « Entrepreneur de l'Année » pour la Région Nord a été co-organisée par Ernst & Young et le magazine l'Entreprise, en partenariat avec Fortis Banque, Kadeos et Microsoft avec le soutien de LCI, le Figaro, Radio Classique et Public Sénat. Sous l'égide de tant de partenaires prestigieux, le Prix de l'Entreprise d'Avenir pour la Région Nord a été décerné à la société Energeos managé avec talent par Emmanuel Lagana (33 ans).

Ce dynamique jeune homme a créé Energeos en février2004, une société dont l'activité se résume en quelques mots : Etude, Conception et pose de procédées à énergie renouvelable (Géothermie, Aérothermie, Energie solaire, Photovoltaïque, Eco Construction). Depuis, l'entreprise installée dans le Nord à Lallaing a fait du chemin. Les clefs de la réussite : Une démarche globale proposant une large gamme de produits sans recours à la sous-traitance, un interlocuteur unique pour la gestion d'un projet complet, une force de vente directe, un pôle logistique et un centre de formation en interne. Résultats : CA 2006 : 2 180 K€. Objectif CA 2007 : 5 M€ ; 2008 : 12 M€. Effectifs : 36. Des chiffres impressionnants qui montrent que le solaire s'épanouit aussi dans la Région Nord.