Le groupe De Particulier à Particulier, via son service diagnostic BCTI, a réalisé la première étude statistique sur la performance énergétique des logements en Ile-de-France. Fondée sur les résultats des diagnostics de performance énergétique de 450 logements en région parisienne, dont 69% d'appartements et 31% de maisons individuelles, elle dégage de nettes tendances. Deux biens sur trois sont classés entre F et G (consommateurs) et quasiment pas en A ou B (économes). Cela laisse entrevoir les efforts que les Français doivent consentir pour diminuer la facture énergétique et l'émission de gaz à effet de serre. Car l'objectif est concret : atteindre A ou B peut permettre de diviser la pollution et la facture énergétique par 5.
Il ressort également de l'étude que les maisons individuelles sont plus économes que les appartements Plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, les maisons individuelles sont généralement mieux isolées que les appartements en immeuble collectif : il est plus facile de dérouler de la laine de verre dans ses propres combles que de demander au syndic de le faire. De plus, le chauffage collectif est souvent moins performant que le chauffage individuel : les chaudières collectives sont souvent surdimensionnées et ne bénéficient pas des nouvelles technologies. Enfin, étant donné que la facture est commune, l'occupant a tendance à être plus gourmand. De quoi largement justifier un fond chaleur pour développer le solaire dans les logements collectifs. Dont acte !