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Google, producteur d'électricité verte

En octobre dernier, Google nous faisait savoir qu'il comptait équiper une partie de son Googleplex à Mountain View de panneaux solaires. Le but à l'époque était de produire 1,6 mégawatt-heure par an, soit environ 30 % de l'énergie consommée au maximum par les infrastructures de Google. Aujourd'hui, neuf mois plus tard, Google est d'ores et déjà capable de produire 9900 kilowatts-heure en une journée, alors que seuls 90 % de ses 9212 panneaux solaires sont installés depuis le 18 juin. Cela représente selon Google l'équivalent de 82 500 heures d'utilisation de TV à écran plat, ou encore 3600 lave-linge.

Plus de mille nouveaux panneaux devrait être installé d'ici peu. Google annonce quotidiennement les performances de ses panneaux sur le site indiqué ci-dessous. Et Google ne s'arrêtera cependant pas là. Il ne s'agit en effet que d'une première étape. À moyen terme, c'est-à-dire d'ici 2012, Google compte produire jusqu'à 50 mégawatts d'énergie renouvelable, soit une quantité suffisante pour satisfaire la demande de 50 000 foyers. À l'heure actuelle, l'électricité produite par Google dispose d'une capacité susceptible d'alimenter un millier de foyers. Vision aérienne des installations Les résultats en ligne

Au Canada aussi, le soleil brille

L'Association des Industries Solaires du Canada (CanSIA) vient d'accueillir dans ses rangs quatre entreprises poids-lourds de l'énergie solaire, signe de l'intérêt accru porté à la promotion des énergies renouvelables. Les quatre entreprises sont : BP Solar, Day4 Energy Inc, Sharp Electronics Corporation/Solar Energy Solutions Group et SunPower Parks Corp. "La croissance de nos effectifs démontre que l'industrie solaire occupe une place de choix pour offrir son expertise aux gouvernements et au public en cette époque cruciale où le monde est à la recherche de solutions pour contrer les effets du changement climatique. L'intérêt suscité par la CanSIA nous indique que l'énergie solaire est celle de l'avenir", a déclaré Elizabeth McDonald, directrice générale de la CanSIA.

"Chaque nouvelle adhésion permet à notre association d'être plus proactive et de mieux traiter des questions d'intérêt pour l'industrie. Il est très stimulant de voir le nombre d'organismes et d'entreprises qui vont de l'avant. Nul doute que nos efforts combinés sauront consolider l'industrie solaire au Canada." Poursuit-elle. Il est à rappeler que la mission de l'Association des Industries Solaires du Canada est de développer une industrie solaire canadienne forte, efficace, professionnelle, dotée d'un sens de l'éthique et capable de desservir un marché national de l'énergie en pleine croissance. Objectif : offrir des solutions novatrices aux problèmes énergétiques mondiaux grâce à l'énergie solaire et jouer un rôle majeur dans la promotion d'un futur basé sur l'énergie solaire, à l'échelle mondiale.

le site de cansia/

Océan Indien : parier sur les énergies renouvelables

En participant à une conférence sur « le potentiel énergétique des îles de l'Océan Indien » à la Foire Internationale de Madagascar, l'ARER (Agence Régionale de l'Energie Réunion) a souhaité souligner le partenariat possible entre les îles pour le développement des énergies renouvelables. La Réunion qui annonce une indépendance énergétique via les énergies renouvelables en 2025, fait figure d'exemple à suivre. Mais Madagascar peut lui embrayer le pas avec ses « gigantesques ressources potentielles » : l'hydraulique, la biomasse, la géothermie, le solaire, l'éolien, l'énergie de la mer. Tout est permis à ces deux îles.

Christophe Rat a donc plaidé pour la mise en place d'une politique régionale de l'énergie, certes très ambitieuse, mais essentielle pour atténuer les changements climatiques et assurer le développement économique des îles. « Nous pouvons, affirme-t-il, organiser des stratégies pour chaque île et se rassembler à l'échelle régionale pour une plate-forme commune d'actions sur les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie ». Seules les énergies renouvelables peuvent garantir une autonomie énergétique et permettre à long terme aux îles de gérer l'implantation d'entreprises, la construction d'infrastructures, les besoins de la population, et le développement du tourisme, secteur économique primordial pour la plupart des îles.

Le 26 juin, le Conseil régional de La Réunion et la République de Madagascar devraient signer un accord-cadre de coopération. L'ARER pourrait ainsi proposer de former des acteurs malgaches pour établir la stratégie d'autonomie énergétique d'ici 2050. Le financement de cette autonomie reste l'une des interrogations. « Il y a moyen de négocier à l'international les financements nécessaires pour ces plans et de mobiliser les grandes multinationales, dès lors que nos îles affichent des objectifs de long terme ambitieux pour assurer ces transitions énergétiques », précise Christophe Rat. L'objectif est de faire de la zone Océan Indien un exemple de transition énergétique réussi.

le site de l'arer

Un projet de centrale solaire de 200MW dans la banlieue de New Delhi

Il n'y a pas qu'en Chine que l'énergie solaire fait des émules. En Inde, le soleil se lève aussi. Ainsi, la société Moser Baer India Ltd, plus grand fabricant de compact disques en Inde, dispose aussi d'une filiale spécialisée dans les applications photovoltaïques. Cette dernière, en collaboration avec l'entreprise américaine Applied Materials Inc. investit 204 millions d'euros sur trois ans pour la construction d'une centrale à énergie solaire.

La technologie utilisée pour les panneaux devrait être un film fin, plus rentable que les panneaux en silicium traditionnels. L'objectif affiché est donc d'arriver à mettre en place une puissance de près de 200MW d'ici 2009 dans cette centrale, qui sera implantée à Noida, à proximité de Delhi. Moser Baer espère même d'ici seulement un an pouvoir installer 40MW de panneaux photovoltaïques. Le solaire se développe aussi aux pays des vaches sacrées. www.moserbaerpv.in

Wi-Fi solaire : le sans fil écolo

Le Wi-Fi, c'est bien. Le Wi-Fi écolo, c'est encore mieux. La société Meraki Networks, une start up américaine de la Silicon Valley spécialisée dans les réseaux Wi-Fi, a fait vibrer sa fibre écologique. Elle vient en effet de concevoir un routeur sans fil capable de fonctionner... à l'énergie solaire ! Baptisé "Meraki Solar Kit", ce routeur est fourni avec un petit panneau solaire, ce qui lui permet d'être installé à l'extérieur d'une habitation, et d'être à 100% autonome tout en fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Respectueux de l'environnement et résistant aux intempéries, ce système permet par ailleurs d'étendre la couverture d'un réseau Wi-Fi à l'extérieur de l'habitation. Et ce, jusqu'à 220 mètres. Pour une utilisation plus traditionnelle, le routeur intègre deux ports Ethernet pour une alimentation électrique par câbles. Le Meraki Solar Kit devrait être disponible dans un premier temps aux Etats-Unis à partir du mois d'août pour un prix de vente de 199 dollars.

L'Aquitaine donne l'exemple

Comment réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2013 ? La Région Aquitaine donne quelques pistes, mieux même, elle s'engage volontairement dans cet objectif ambitieux via son Plan Climat Aquitain qui s'inscrit dans le cadre de la convention pluriannuelle 2007-2013 Etat-Ademe-Région. Pour réduire de 10%, la Région met en avant le développement des énergies renouvelables, le soutien à la construction de logements sociaux de démonstration à très haute performance énergétique ou encore le renforcement de la filière bois-énergie.

Dans le secteur résidentiel et tertiaire des prêts bonifiés « développement durable » destinés à la maîtrise de l'énergie et aux installations d'énergie renouvelable seront mis en place. Des actions de promotion sur ces sujets seront menées dans le logement social et le secteur hospitalier. Par ailleurs, un Centre professionnel de démonstration et de formation à l'habitat durable est à l'étude. Sa vocation : Former des professionnels à la construction durable et sensibiliser les maîtres d'ouvrages. L'Aquitaine se donne les armes pour relever le défi des 10% d'émissions de gaz à effet de serre en moins pour les six ans à venir. www.aquitaine.fr

La fiscalité environnementale en place en 2008

Le temps presse, la terre surchauffe. Que fait le gouvernement ? François Fillon donne un élément de réponse. Il souhaite que la révision de la fiscalité environnementale, l'une des promesses de campagnes de Nicolas Sarkozy, puisse intervenir dès le budget 2008. "Ce point sera débattu à l'occasion du 'Grenelle de l'environnement' programmé à la rentrée et je souhaite que cette fiscalité de l'environnement puisse trouver place dans les débats sur le budget 2008", a récemment déclaré le Premier ministre. Il a affirmé que la France entendait se montrer "exemplaire" en matière de développement durable.

"Notre dynamisme économique intégrera complètement les questions de climat, de pollution et de prévention des risques, de biodiversité, de paysage", a-t-il assuré. "Cela ne se fera pas sans investissement, sans des moyens financiers proportionnés aux enjeux", a-t-il ajouté pour justifier cette révision de la fiscalité environnementale. Lors de sa campagne, Nicolas Sarkozy avait proposé un doublement sur cinq ans du "poids de la fiscalité écologique". Selon la députée Nathalie Kosciusco-Morizet, responsable de l'écologie à l'UMP, il s'agissait de faire passer le poids de la fiscalité sur la pollution de 2,3% à 5% du Produit intérieur brut (PIB). A l'inverse, pour les particuliers et les entreprises, Nicolas Sarkozy a proposé un "crédit d'impôt écologique" pour que "l'investissement écologique soit plus intéressant que l'investissement polluant", comme sur les achats de voitures moins polluantes type voiture hybride.

Nissan carbure au solaire

Partie intégrante de ses actuels efforts pour réduire les émissions de CO2 sur ses sites industriels et promouvoir l'utilisation d'énergie renouvelable, Nissan a d'ores et déjà installé près de cinq cents panneaux solaires photovoltaïques sur son usine de production de Barcelone. L'ensemble de ces panneaux solaires produira 308 000 kWh d'électricité par an. 126 autres panneaux, qui seront installés avant la fin de l'été, seront des panneaux thermiques utilisés, entre autres, pour chauffer l'eau, nécessaire aux besoins industriels, comme la phase de peinture. Réduction des émissions de CO2 : 110 tonnes.

L'usine de Barcelone est la seconde usine Nissan en Espagne à installer des panneaux solaires, faisant de Nissan la première société automobile en Espagne à introduire massivement l'énergie solaire dans ses usines. En février, Nissan a annoncé qu'il installerait cet été un total de 732 panneaux solaires dans son autre usine d'Avila (celle qui produit les véhicules utilitaires), réduisant ainsi de 267 tonnes par an les émissions de CO2. Réduire les émissions de CO2 à la fois de ses produits et des opérations de production est une véritable priorité pour Nissan.

Cet engagement est conforme au Nissan Green Program 2010, le plan environnemental à moyen terme annoncé en décembre dernier. L'objectif de ce plan est de réduire les émissions de CO2 de ses usines de production de 7 %, en prenant comme référence les chiffres de 2005. En plus de l'Espagne, Nissan utilise aussi l'énergie renouvelable dans son usine de Sunderland, au Royaume-Uni, où six éoliennes ont été érigées. Les six turbines produisent 5 % de l'électricité annuelle de l'usine, réduisant ainsi les émissions de CO2 de 3 300 tonnes par an.

Le pape promet le ciel et désormais le soleil

Le pape Benoît XVI s'est souvent dit préoccupé par l'état de la planète. En bon pape, il se devait de donner l'exemple en se convertissant aux énergies renouvelables. Le Saint-Siège va ainsi profiter de la rénovation prochaine du toit d'un de ses bâtiments pour le couvrir de panneaux solaires photovoltaïque. Le toit fournira assez d'énergie pour chauffer ou rafraîchir une salle de 6.300 places ainsi que pour l'éclairer. "Et comme l'auditorium n'est pas utilisé tous les jours, l'énergie excédentaire sera injectée sur le réseau électrique du Vatican et pourra servir dans d'autres services", a précisé mardi Pier Carlo Cuscianna, l'architecte du Vatican qui a eu l'idée de l'installation.

L'auditorium construit en 1969 par l'architecte Pier Luigi Nervi devait être rénové et le remplacement des dalles de ciment abîmées se fera sans bouleverser l'esthétique d'origine: Les panneaux photovoltaïques auront en effet la même forme et presque la même couleur indique le Vatican qui envisage de répéter l'opération sur d'autres toits, à l'exception des nombreux monuments historiques qui ne seront évidemment pas concernés. La Ville éternelle, victime de pollution, désire rester éternelle pour longtemps encore. A Rome, le ciel cède momentanément sa place au soleil dans la quête d'éternité !

Des bornes de taxis solaires

L'idée est simple mais encore fallait-il y penser. Prenez des bornes de taxi qui équipent les stations, des bornes dotées bien entendu de téléphone. La nuit, elles sont éclairées afin d'identifier clairement les stations de taxi au sein de l'espace urbain. L'entreprise Lacroix Signalisation a donc développé des bornes fonctionnant à l'énergie solaire. Une première en France. Douze stations de taxi parmi les plus fréquentées la nuit ont été réaménagées avec ces bornes, composées d'un caisson métallique de 50 cm de côté monté sur un mât de signalisation.

Le panneau "taxis" s'illumine la nuit grâce à l'énergie solaire emmagasinée tout au long de la journée et stockée dans sa batterie. La borne téléphonique d'appel est également éclairée.
Selon les concepteurs, l'innovation réside dans la technique d'éclairage utilisée, l'éclairage lamellaire, en partenariat avec l'entreprise spécialisée en photovoltaïque Anod. Elle permet de réduire la consommation électrique et d'autoriser ainsi une autonomie du système pour une dizaine d'heures dans des conditions optimales. Et les taxis jaune soleil façon New-York, c'est pour quand à Marseille ?