Dans les Emirats arabes unis, pays désertique du Golfe, les réserves de pétrole et de gaz demeurent importantes. Les Emirats sont classés aux cinquième et quatrième rang mondiaux respectivement pour les réserves de pétrole et de gaz. Ils disposent par ailleurs d'une autre ressource très abondante : le soleil. C'est que les autorités ont décidé de se lancer dans l'exploitation de l'énergie solaire. Abou Dhabi a pour ambition de devenir bientôt exportateur de cette source d'énergie, cherchant à diversifier leur économie pour réduire leur dépendance quasi-totale vis-à-vis du pétrole.
Mis à part les parcmètres, l'énergie solaire ne connaît pas d'autres applications. Dans le vaste désert autour d'Abou Dhabi, les autorités s'apprêtent à installer des panneaux solaires pour transformer les rayons du soleil en énergie. Soutenu par le gouvernement, ce projet très ambitieux est destiné non seulement à générer de l'énergie solaire, mais aussi à entraîner un transfert de technologie. Masdar a déjà annoncé un projet de 350 millions de dollars pour construire une centrale solaire de 100 megawatts, qui serait ensuite portée à 500 megawatts, afin de réduire la pression sur le réseau national durant les périodes de forte consommation. L'usine fera l'objet en août d'un appel d'offres ouvert aux constructeurs étrangers. Abou Dhabi espère que ceux-ci participeront aussi aux investissements.
Un développement qui donne des idées. L'émirat voisin de Dubaï, en plein boom immobilier et touristique, mais aux richesses pétrolières limitées, semble lui aussi s'intéresser à l'énergie solaire. Son souverain, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, également vice-président et Premier ministre des Emirats, a ainsi récemment décrit l'énergie solaire comme "la meilleure option renouvelable" à l'avenir pour Dubaï.