L'Algérie est un pays riche en ressources hydrocarbures. Mais c'est aussi une terre de soleil. Le ministre de l'énergie, Chakib Khelil, ne l'oublie pas et porte l'ambition de développer le secteur des énergies renouvelables notamment l'énergie solaire, qui selon ses dires, seront celles de l'avenir. L'option solaire a ainsi été retenue à l'occasion d'un récent séminaire consacré à la « stratégie de développement des énergies renouvelables en Algérie », qui ont souligné toute l'importance du développement de cette énergie que certaines institutions, notamment la gendarmerie nationale, ainsi qu'une vingtaine de villages isolés dans le sud du pays utilisent déjà. Le secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines a indiqué à ce sujet que dans le cadre du programme national d'électrification rurale 1995-1999, un millier de foyers du grand Sud algérien ont bénéficié de l'électricité grâce à des systèmes solaires photovoltaïques.
« Un deuxième programme de même nature sera réalisé dans le cadre du programme national d'électrification rurale 2006/2010 », a-t-il ajouté en poursuivant que le secteur a aussi consolidé sa politique dans ce domaine par la création de la société NEAL qui a déjà lancé la réalisation d'un projet ambitieux de production d'électricité à base d'énergie solaire thermique d'une capacité de 150 MW. De son côté, le directeur des énergies, au sein du même département, a soulevé la faiblesse des énergies renouvelables dans le bilan énergétique national et qui ne représente que 0,02% de la consommation nationale d'électricité. L'orateur table d'ici 2015 de ramener le taux à 6% sachant, explique-t-il, que le potentiel existant notamment solaire est le plus important du bassin méditerranéen.