« Les renouvelables ne sont qu'une partie du problème. Le problème central, c'est le changement climatique ». François Loos ministre délégué français à l'Industrie les énergies renouvelables, a donc estimé jeudi 23 novembre à Bruxelles, lors d'une réunion ces ministres européens de l'énergie, que les énergies renouvelables ne sont qu'une partie de la solution au réchauffement climatique. "Si l'on veut être efficace sur le changement climatique, le seul critère qui compte, c'est la réduction du pourcentage de CO2. Il faut un objectif sur les énergies à faible teneur en carbone dont le nucléaire » a-t-il ajouté.
Plus concrètement, la France prône un objectif global sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais souhaite que chaque Etat membre reste libre de décider comment l'atteindre: grâce au nucléaire, encore loin de faire l'unanimité en Europe, ou grâce aux énergies renouvelables. « Le but serait d'arriver, pour la production d'énergie, à un taux de 50% d'énergies à faible teneur en carbone, a poursuivi M. Loos. La France est aujourd'hui à 46% - en grande majorité grâce au nucléaire - pour une moyenne européenne de 21% ». Seuls quelques pays - Danemark, Suède, Allemagne, Belgique, Pays-Bas notamment - se sont prononcés jeudi pour des objectifs chiffrés et contraignants pour le développement des énergies renouvelables, a indiqué une source européenne. Berlin a même défendu un taux clair de 20% d'énergies renouvelables d'ici à 2020. C'est bien connu, le soleil brille plus fort à Hambourg que sur le pourtour méditerranéen !