Tecsol blog

Remise du 5000ème « chèque Énergies Renouvelables »

Le vendredi 13 octobre 2006 à 17h30, Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, remettra à l'hôtel de Région à Marseille le 5000ème « chèque Énergies renouvelables ». Un succès pour cette initiative intéressante mise en place en octobre 2003.
En effet et afin d'aider les particuliers à financer leur équipement solaire thermique, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a créé , il y trois ans, un « Chèque Énergies renouvelables ». D'une valeur de 700 euros, il est transmis sur simple demande et peut être utilisé comme titre de paiement auprès d'un installateur conventionné avec la Région.

La politique régionale de l'énergie est une politique volontariste. C'est en effet de sa propre initiative que la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur a décidé d'agir dans ce domaine. Approuvé par les élus régionaux réunis en Assemblée plénière le 21 janvier 2005, le Plan « Energie 2010 en Provence-Alpes-Côte d'Azur » fixe de nouveaux objectifs pour 2010, date retenue pour plusieurs accords internationaux, pour créer les conditions d'un développement durable des territoires, pour contribuer à une utilisation plus efficace et plus propre de l'énergie, pour valoriser les atouts locaux. Il s'appuie sur un plan de développement des énergies renouvelables et un plan de maîtrise de la demande d'énergie et de lutte contre la pollution atmosphérique et l'effet de serre.
Le site de la région

Energies renouvelables : l'Alsace et l'Ile de la Réunion signent une convention

Quand une région en pointe sur les énergies renouvelables rencontre une autre région en pointe sur les énergies renouvelables, qu'est-ce qu'elles se racontent, des histoires d'énergies renouvelables. Ainsi, Adrien Zeller, Président du Conseil Régional d'Alsace et Philippe Berne, Vice-Président du Conseil Régional de Réunion et délégué à l'aménagement du territoire, ont signé une convention de partenariat entre les deux collectivités, sur le thème des énergies renouvelables, le vendredi 29 septembre dernier, à la Maison de la Région.

Aussi, du 27 au 29 septembre 2006, un groupe d'élus du Conseil Régional de la Réunion s'est déplacé en Alsace pour un voyage d'études afin de visiter différents sites utilisant des énergies renouvelables : la géothermie profonde à Soultz Sous Forêts, le quartier solaire de Freiburg, une installation biogaz en Allemagne, la visite d'une chaufferie collective (le lycée d'Obernai). Lors des rencontres énergivie 2005, le 4 mars 2005 à Colmar, une délégation réunionnaise s'était déjà déplacée pour présenter le programme PRERURE (Plan régional des Energies Renouvelables et de l'Utilisation Rationnelle de l'Energie). A son tour, la Région Réunion a organisé en fin d'année 2005 ses « rencontres énergies ». Une délégation de la Direction de l'Agriculture, de la Forêt, du Tourisme et de l'Environnement de la Région Alsace a participé aux différents ateliers et à la séance plénière.

Les échanges ont mis en évidence une volonté commune forte de développer les énergies renouvelables et la maîtrise de l'énergie. Cette volonté a amené les services concernés à rédiger un projet de convention de partenariat qui formalise les échanges entre les deux institutions régionales. Des sujets tels que le biogaz, la biomasse, la climatisation solaire, les nouveaux modes de financement en sont quelques exemples et sont repris dans la convention de partenariat. La mise en place d'un club solaire à la Réunion et de manière plus générale les actions de communication menées dans le cadre d'énergivie sont d'autres sujets d'échanges évoqués dans la convention.
Région Alsace
Région Réunion

Espagne : Entrée en vigueur du "solaire obligatoire"

Appelons cela la contrainte vertueuse ! Depuis le 29 septembre dernier, toutes les nouvelles constructions espagnoles équipées de système de production d'eau chaude sanitaire devront faire appel obligatoirement à l'énergie solaire. Un choix unique, délibéré fruit d'une volonté politique responsable et consciente de l'urgence.

Cette mesure représente le dispositif clé qui permettra d'atteindre l'objectif de près de 5 millions de m² de capteur posés d'ici 2010 dans le pays de Cervantès. Cette obligation aura également pour effet un rééquilibrage logique du développement du solaire en Europe. Très prégnant pour l'heure en Europe du Nord où le soleil est somme toute moins généreux, le solaire s'épanouit peu à peu dans son berceau naturel d'Europe du Sud.
Plus d'information en espagnol
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Schott inaugure une nouvelle usine de capteurs

Le groupe technologique international SCHOTT vient d'inaugurer un établissement de production destiné à la fabrication de capteurs solaires, sur son site de Mitterteich, en Bavière. Cette usine est spécialisée dans la conception de capteurs destinés à la mise en place de systèmes solaires thermiques paraboliques alimentant des centrales électriques. « Nous sommes chefs de file dans cette technologie grâce à notre capteur, et entendons à présent passer de la production pilote de petites quantités à une fabrication industrielle en série », explique le Professeur Dr.-Ing. Udo Ungeheuer, président du conseil d'administration de SCHOTT AG. La société a investi quelque 15 millions d'euros dans la nouvelle installation de Mitterteich et a créé 80 nouveaux emplois. Au total, la production de capteurs emploie aujourd'hui 120 personnes.

L'usine tourne à plein régime depuis début août. SCHOTT a d'ores et déjà reçu des commandes pour approvisionner en capteurs les centrales solaires Nevada Solar One, au Nevada, États-Unis, ainsi que pour une centrale en cours de construction en Andalousie, Espagne. Le projet en Andalousie représente la première centrale solaire thermique exploitée commercialement en Europe. Les centrales héliothermiques se sont révélées comme autant de sources fiables de production d'énergie centralisée dans le désert de Mojave, en Californie, au cours des 20 dernières années. D'une capacité de 354 mégawatts, ce sont neuf centrales solaires thermiques qui génèrent de l'électricité pour répondre aux besoins de quelque 200 000 foyers.

« La technologie solaire est une aventure stratégique importante pour l'avenir de SCHOTT. Entrer dans la production de masse des capteurs représente une étape non moins essentielle dans l'expansion de nos activités solaires », ajoute M. Ungeheuer. La société, dont le siège social est situé à Mayence, en Allemagne, fabrique par ailleurs des modules photovoltaïques permettant de produire de l'électricité par transformation de l'énergie solaire et des capteurs solaires thermiques qui utilisent le rayonnement solaire pour générer de l'eau chaude et du chauffage. Fort de ce portefeuille de produits, SCHOTT se place parmi les chefs de file dans l'industrie solaire.
www.schott.com/solar

Dominique de Villepin annonce un « fonds chaleur renouvelable»

Lors de sa conférence de presse mensuelle à la Cité des Sciences de La Villette, le 4 octobre 2006, le Premier ministre a annoncé l'augmentation des crédits alloués à l'Ademe pour les réseaux collectifs de chaleur renouvelable. Les technologies concernées sont le solaire thermique, le bois énergie et la géothermie. L'Ademe disposait en 2006 d'un budget de 20 M€ pour l'ensemble de ces filières, qui s'est avéré très vite insuffisant dans de nombreuses régions. Celui-ci passera à 40 M€/an pour les cinq prochaines années (200 M€ sur 5 ans) alors que les professionnels estiment des besoins à hauteur de 60 M€ pour la seule année 2007.

Autre mesure phare annoncée, le lancement de prêts écologiques pour les particuliers. La mesure est simple et attractive : Les banques pourront désormais proposer des prêts écologiques à taux attractif aux
particuliers, grâce à la défiscalisation des sommes déposées sur les CODEVI. Ces derniers deviendront de véritables livrets de développement durable, au profit non
seulement des PME mais dorénavant aussi de l'environnement. Leur plafond sera rehaussé de 4.600 à 6.000 euros. Les sommes déposées sur les CODEVI et non utilisées pour des prêts, ainsi que les dépôts supplémentaires permis par le relèvement du plafond pourront être mobilisées par les banques. 10 milliards d'euros seront ainsi mobilisables dès le 1er janvier 2007. Un début de réponse à l'urgence environnementale !

Pour lire le texte complet de la conférence de presse : cliquez ici

Astrolab et Eclectic : Les voitures vertes de Venturi

Le constructeur monégasque Venturi s'était déjà distingué en sortant la première voiture de sport fonctionnant à l'hydrogène (la Fetish). Pour le Mondial 2006, Venturi fait à nouveau vibrer sa fibre verte en présentant deux nouveaux modèles 100% écolo, l'Astrolab et l'Eclectic, fonctionnant grâce aux énergies renouvelables. Loin de toute utopie, ces véhicules ne sont pas de simples concepts mais des véhicules bientôt commercialisés.

L'Astrolab est tout simplement le premier véhicule solaire haute performance commercialisé au monde. Ce drôle d'engin est recouvert par 3,6 m² de cellules photovoltaïques au rendement exceptionnel de 21% et par un film composé de nano-prismes permettant une concentration accentuée de l'énergie solaire. L'Astrolab a été conçu sur un châssis monocoque en carbone ultra-léger. Il est capable de rouler avec très peu d'énergie et de se recharger au soleil même en roulant. Il peut atteindre 120 km/h en vitesse de pointe et possède une autonomie de 110 km. Les premières livraisons devraient se faire d'ici janvier 2008 à un prix de 92.000 euros l'unité. Le prix pour rouler propre et différemment.

Deuxième modèle 100% propre présenté par Venturi au Mondial de l'Auto 2006 : l'Eclectic.
Ce véhicule - entre carriole et automobile futuriste - est à lui seul une centrale de production et de stockage d'énergies renouvelables, qu'elle soit solaire ou éolienne. La recharge par ces énergies, intermittentes dans certaines régions, est aussi complétée par une recharge sur le réseau électrique. L'Eclectic dispose d'une surface de 2,5 m² de cellules photovoltaïques et d'une éolienne personnelle. Deux cents premiers exemplaires devraient être distribués à partir de juin 2007. Venturi s'inscrit dans le futur automobile !

Pour voir les photos des véhicules

Dans la ville de Trenet, le soleil a rendez-vous avec des aides

Depuis le 1er juillet dernier, la Communauté d'Agglomération de la Narbonnaise (CAN) a mis en place un dispositif d'aides aux particuliers et aux collectivités particulièrement attrayant en matière d'installation de technologies écologiques. D'un montant forfaitaire de 650 euros, vous avez bien lu 650 euros, cette aide est cumulable avec les subventions de l'Ademe et de la région à hauteur de 50% du coût global de l'installation. « En partenariat avec la CAPEB, nous avons choisi de financer le savoir-faire des professionnels spécialisés dans es technologies. C'est pourquoi cette aide porte sur l'installation des équipements et non sur le matériel » précise Michel Moynier, président de la CAN et maire de Narbonne.

Depuis le début de l'été, la CAN a déjà reçu une quarantaine de dossiers de candidatures. Une fois la demande effectuée à la mairie, une liste d'experts est communiquée afin de réaliser un diagnostic de performance énergétique, étape préalable indispensable. Les particuliers concernés doivent ensuite constituer un dossier comportant : un descriptif de l'installation envisagée, une autorisation d'urbanisme, une déclaration de travaux ou permis de construire, le devis d'un professionnel agréé, le diagnostic énergétique, un calendrier prévisionnel des travaux et un RIB. L'aide sera versée en une seule fois, après la réalisation des travaux et sur présentation de la facture. Une aide plus que substantielle !