Tecsol blog

Unaxis, des écrans plats au solaire

Unaxis réaffirme vouloir développer son secteur actif dans l'énergie solaire. Le groupe technologique alémanique entend produire lui-même des cellules photovoltaïques et étudie des prises de participations dans des centrales solaires. Unaxis a décidé de couvrir toute la gamme de produits et de domaines dans l'énergie solaire, affirme Georg Stumpf, président du conseil d'administration d'Unaxis dans une interview publiée dans "Finanz und Wirtschaft".

La forme que prendront les participations à des parcs solaires ou le développement à l'interne de sites de ce type n'a toutefois pas encore été précisément défini. M. Stumpf donne de "bonnes chances" aux technologies actuellement en cours de développement dans le solaire, comme des cellules très fines, utlisant 1% du silicium, rare et donc cher, normalement employé dans les cellules traditionnelles. Le président du groupe passé en mains autrichiennes n'exclut pas de procéder au spin-off de sa division solaire à terme. Il considère cependant "encore prématurée" une entrée en Bourse de ce secteur très spéculatif.
le site du groupe

Conférence "Energie et qualité environnementale : de l'aménagement à l'habitat"

SAINT-ETIENNE METROPOLE, l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie), EPURES (Agence d'Urbanisme de la région stéphanoise) et LATERE (Agence de l'Energie du département de la Loire) se sont associés pour présenter des projets pilotes en terme d'aménagement du territoire et de maîtrise de l'énergie dans l'habitat. Ils les présenteront lors d'une conférence, qui se tiendra le 18 mai à partir de 16 heures à l'ENISE (Ecole Nationale d'Ingénieurs de Saint Etienne). Il sera question d'illustrer concrètement (démarches, coûts et économies réalisées) des opérations exemplaires dans la région.

Le bâtiment et le transport représentent les ¾ des consommations énergétiques et, avec la très forte augmentation du prix des énergies fossiles, occupent une place de plus en plus lourde dans les budgets des ménages. Pour les collectivités locales, les bailleurs sociaux et les acteurs du bâtiment, il s'agit d'insuffler une dynamique locale forte et d'anticiper des changements radicaux au plan de l'aménagement du territoire et de l'habitat. Le défi politique et économique majeur aujourd'hui consiste à préparer cette mutation énergétique profonde, en maîtrisant nos consommations, en développant les énergies renouvelables ainsi qu'un savoir-faire local.

Le nombre de places étant limité, nous vous prions de bien vouloir vous inscrire avant le 11 mai.
Contacts

Un rallye solaire sur les routes des Pyrénées

Premier juin 2006. La ville de Gérone en Catalogne accueillera le départ de la sixième édition du rallye solaire des Pyrénées. Ce rallye est ouvert à tous les véhicules fonctionnant à l'énergie solaire : les prototypes en forme d'ailes volantes totalement autonomes mais aussi les véhicules électriques (vélos, voitures) rechargeables à partir des centrales solaires du parcours. Le trajet part donc de Gérone pour des étapes pyrénéennes via Prades et le col du Puymorens pour une arrivée jugée le 5 juin à la Cité de l'Espace de Toulouse. Une arrivée qui a du sens !

En effet, pour les satellites et les vaisseaux spatiaux, l'énergie solaire est apparue immédiatement comme la plus économique et la plus efficace. La volonté des organisateurs de ce rallye, l'ENSEEIHT, Phebus Ariege, le CNRS et la Cité de l'espace, est d'être au coeur des questions liées à la qualité de l'environnement, ce qui les a conduits à créer ce projet de Rallye solaire en 2000. Les technologies requises pour réaliser un véhicule solaire proviennent souvent des recherches et développements dont le domaine spatial est l'un des précurseurs. En organisant ce Rallye solaire européen, les organisateurs souhaitent offrir au public une meilleure compréhension des enjeux et des immenses potentiels en énergie que représente pour l'Humanité la plus proche étoile de la Terre, le Soleil !

Plus d'infos

La Société Générale joue le solaire en bourse

La Société Générale propose en exclusivité en Bourse de Paris les premiers certificats dont l'objectif est de répliquer la performance de l'indice World Solar Energy (SOLEX). Cet indice, composé par SAM Group et calculé par Dow Jones Indexes, couvre les dix plus grandes valeurs internationales dans le domaine de l'énergie solaire. Sa composition est révisée deux fois par an en juin et décembre. Chaque trimestre les pondérations sont actualisées en vue d'assurer une pondération représentative des différentes sociétés selon leur capitalisation boursière. L'indice est calculé depuis le 30 mars 2006 en temps réel par Dow Jones Indexes.

Les Certifiés 100% sur indice World Solar Energy offrent aux investisseurs particuliers et professionnels une opportunité unique d'investir sur le secteur de l'énergie solaire, photovoltaïque et thermique, au niveau mondial. Ces certificats répliquent en temps réel les performances de l'indice SOLEX, calculé en euro, dividendes réinvestis et déduction faite d'une faible commission annuelle de 0,85%. Le secteur de l'énergie solaire connaît aujourd'hui un fort développement, avec une croissance annuelle supérieure à 20%, sous l'impulsion à la fois de mesures politiques de soutien - en février 2006, le Parlement européen s'est de nouveau prononcé à une grande majorité pour une directive sur la promotion des énergies renouvelables pour la production de chaleur - et, dans le même temps, d'une baisse des coûts de production. Le SOLEX sur les chapeaux de roues !

en savoir plus

Unaxis, des écrans plats au solaire

Unaxis réaffirme vouloir développer son secteur actif dans l'énergie solaire. Le groupe technologique alémanique entend produire lui-même des cellules photovoltaïques et étudie des prises de participations dans des centrales solaires. Unaxis a décidé de couvrir toute la gamme de produits et de domaines dans l'énergie solaire, affirme Georg Stumpf, président du conseil d'administration d'Unaxis dans une interview publiée dans "Finanz und Wirtschaft".

La forme que prendront les participations à des parcs solaires ou le développement à l'interne de sites de ce type n'a toutefois pas encore été précisément défini. M. Stumpf donne de "bonnes chances" aux technologies actuellement en cours de développement dans le solaire, comme des cellules très fines, utlisant 1% du silicium, rare et donc cher, normalement employé dans les cellules traditionnelles. Le président du groupe passé en mains autrichiennes n'exclut pas de procéder au spin-off de sa division solaire à terme. Il considère cependant "encore prématurée" une entrée en Bourse de ce secteur très spéculatif.
le site du groupe

GE Energy: 3 milliard de dollars à horizon 2008 dans les EnR

Afin d'accélérer la croissance de ses participations mondiales dans les énergies renouvelables s'élevant déjà à près d'un milliard de dollars, GE Energy Financial Services a annoncé aujourd'hui l'élargissement significatif de son équipe de professionnels de la finance et des technologies pour mieux servir le marché. Cette équipe, axée autour de l'initiative Ecomagination de GE visant à développer les produits d'énergie « verte » de la société tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, propose des financements de projets structurés, allant d'obligations à long terme à des actions ordinaires en passant par le financement de constructions ou de baux financiers.

On estime les besoins annuels mondiaux en investissements dans les énergies renouvelables entre 20 et 30 milliards de dollars, si l'on exclut les grosses centrales hydroélectriques. Energy Financial Services cherche donc à développer ses investissements dans les énergies renouvelables pour atteindre 3 milliards de dollars à l'horizon 2008. Les investissements réalisés en 2005 par le groupe comprenaient des toitures solaires pour 14 écoles publiques de San Diego en Californie et la construction d'un parc éolien de près de 50 mégawatts à Kumeyaay, en Inde, qui est désormais le plus important du pays. En outre, la société a fait l'acquisition de plusieurs parcs éoliens en Allemagne, pour une puissance totale de 166 mégawatts.

le site du groupe

Le PS plaide pour les Renouvelables

S'exprimant à son arrivée aux Etats généraux du projet PS, consacrés samedi à Lyon, à l'environnement et au développement durable, François Hollande premier secrétaire du Parti socialiste, a plaidé pour les énergies renouvelables. "Nous voulons 20% d'énergie renouvelable en 2020", a-t-il assuré, en redonnant toute leur place aux économies d'énergie et en développant l'éolien, le solaire et les bio-carburants. Quant aux gros véhicules très consommateurs de carburant, François Hollande a proposé "le rétablissement d'une vignette en fonction de la puissance qui pénaliseraient les voitures les plus polluantes". Tout un programme !

L'Espagne, terre de soleil et de solaire

La première banque espagnole SCH et BP Solar, filiale du britannique BP, ont annoncé jeudi le lancement en Espagne d'un projet d'installations d'énergie solaire photovoltaïque qui représentera un investissement de 160 millions d'euros. "Il s'agit du plus important projet européen d'investissement" dans ce domaine, affirme un communiqué conjoint de Santander Central Hispano (SCH) et BP Solar. Les deux compagnies prévoient la construction à partir du mois de mai 2006 de près de 278 installations d'énergie solaire d'une capacité cumulée de 18 à 25 mégawatts. Cette puissance énergétique doublera la puissance d'énergie photovoltaïque totale dont dispose actuellement l'Espagne.

BP Solar se chargera de la construction des installations et de leur maintien, tandis que SCH "constituera et financera les sociétés propriétaires des différents centres de production d'énergie solaire photovoltaïque", explique le communiqué. L'actionnariat de ces installations sera formé par des investisseurs particuliers et l'énergie produite sera vendue à des compagnies de distribution d'électricité. Ces installations photovoltaïques capables de convertir l'énergie solaire en courant électrique continu pourrait permettre de réduire la production de CO2 de 37.500 tonnes par an.

le site de BP

Bilan énergétique 2005

François Loos, ministre délégué à l'Industrie, a présenté la situation énergétique de la France au vu des résultats du bilan et de la facture énergétique de 2005. Le ministre se réjouit des progrès de l'efficacité énergétique et de la stabilité de la consommation d'énergie. L'origine de ce progrès réside dans des modifications de comportement : les économies d'énergie sont encouragées par les nombreuses mesures incitatives, notamment fiscales prises par le Gouvernement et sans doute influencées par la hausse des prix du pétrole. Ces économies constatées nous rapprochent de l'objectif de la loi de programme du 13 juillet 2005, soit une réduction de - 2% de l'intensité énergétique par an d'ici 2015. Cependant tout ceci n'a pas empêché les émissions de CO2 de croître légèrement, de +0,3%. Et le ministre de renchérir : « Que ce soit pour le climat ou pour la sécurité d'approvisionnement, il nous faut poursuivre et intensifier les efforts d'économies d'énergie et nous préparer à des « mix » énergétiques moins carbonés ». L'énergie solaire a bien entendu son mot à dire dans ce contexte.Le Ministre rappelle à cet égard la publication prochaine du rapport du Groupe « Facteur 4 » présidé par Christian de Boissieu, qui sera un guide précieux pour assurer une transition sans heurts de notre économie et de notre société vers un horizon 2050 avec beaucoup moins de carbone. Le bilan complet

Wacker brille en bourse grâce au solaire

L'affaire est passée inaperçue en France mais a fait grand bruit en Allemagne dans le landernau de la finance germanique. La société Wacker, société familiale spécialisée notamment dans la production de silicones, de polymères et de tranches de silicium, a fait une entrée en bourse fracassante le 10 avril dernier. Les investisseurs ont ainsi plébiscité le chimiste Wacker à la Bourse de Francfort. Au total, Wacker a levé environ 1,27 milliard d'euros. Le volume atteint est d'autant plus impressionnant que l'entreprise n'a placé sur le marché, après exercice d'une option de surallocation, que 28,75% de son capital. La valorisation boursière du groupe dans son ensemble --près de 4 milliards d'euros au total-- en fait un candidat naturel au MDax, l'indice des valeurs moyennes de la Bourse de Francfort.

A quoi Wacker doit-il donc ce succès phénoménal ? L'une des explications : la spéculation. Le titre dispose ainsi d'une dimension spéculative évidente: Wacker devrait en effet profiter des récentes restructurations de sa filiale de tranches de silicium Siltronic et de la forte demande sur les polysilicones, utilisés dans l'énergie solaire, actuellement en pleine expansion. Aujourd'hui le silicone se négocie à plus de 60 euros le kilo. Le groupe allemand affirme que sa nouvelle méthode permettra, à partir de fin 2006, de produire un silicium suffisamment pur pour le solaire à un prix trois fois moins élevé qu'avec la méthode traditionnelle, dite "Siemens". L'entreprise estime qu'une fois la phase de test validée, elle pourra fournir aux fabricants de panneaux solaires des garanties de production à long terme, pour un prix de 25 euros le kilo. De quoi entretenir la spéculation !

le site de la société